Le plan social présenté par le nouveau propriétaire de la Redoute (Roubaix) prévoit la suppression de 1 178 emplois en quatre ans, dont 700 départs contraints. Les modalités de cette restructuration vont être soumises, cette semaine, à l’approbation des salariés.
Sale temps pour La Redoute. Vendue par Kering fin 2013, l’ancien leader de la vente par correspondance, qui fait encore travailler 3 300 salariés dans le monde, va perdre 1 178 nouveaux emplois d’ici quatre ans. Plus de la moitié de ces suppressions de postes (700) seront des licenciements.
Ce plan vient d’être présenté par les deux repreneurs de la marque, Nathalie Balla, déjà PDG sous l’ère Kering, associée à un cadre de Redcats, Eric Courteille. Il fera l’objet d’un protocole d’accord qui sera soumis aux salariés cette semaine.
Une indemnité minimale de départ volontaire de 20.000 euros sera proposée aux salariés contraints au départ. Les salariés ayant jusqu’à dix ans d’ancienneté recevront une majoration annuelle de 750 euros. Ceux pouvant exciper de onze à 20 ans de présence dans l’entreprise se verront attribuer 1 000 euros supplémentaires par an, et jusqu’à 1 200 euros à partir de la vingtième année.
Enfin, un mois de salaire sera accordé aux salariés situés dans la tranche des 50-54 ans, et deux mois pour les 55 ans et plus.
Pour info, les syndicats se montraient plus gourmands puisqu’ils réclamaient une indemnité de base de 40.000 euros et une enveloppe de 1.500 euros par année d’ancienneté.
De son côté, l’ex-propriétaire Kering a mis 180 millions d’euros sur la table pour financer les mesure sociales. Il injectera aussi 315 millions d’euros dans l’entreprise afin d’assurer sa mutation économique et industrielle, « autant de moyens pour assurer l’avenir de La Redoute estime-t-il dans un communiqué.