Le magasin lillois devrait échapper à la fermeture mais son offre va être réduite. Des négociations sont en cours avec le propriétaire des lieux, la foncière Pramerica, pour diminuer le loyer, quitte à se séparer d’un niveau.
Mardi, le comité central d’entreprise du groupe Galeries Lafayette n’a pas statué sur le sort du magasin lillois, contrairement à ceux de Thiais (Val de Marne) et Béziers (Hérault), condamnés à la fermeture.
Selon plusieurs sources syndicales, l’enseigne de la rue de Béthune, qui rencontre e grosses difficultés financières et ne parvient à amortir un loyer jugé trop élevé sur son emplacement actuel, essaye de négocier avec le propriétaire des lieux un abaissement de ses charges. Les discussions sont en cours avec La Foncière Pramerica, alors que l’enseigne Galeries Lafayette avait jusqu’au 31 mars pour dénoncer son bail, un avant l’expiration du contrat de location.
Vente du rez-de-chaussée ?
L’une des pistes envisagées viserait à céder un des trois niveaux actuellement occupés par le magasin sur une superficie globale de 9 000 m². Le rez-de-chaussée serait dans le collimateur, et avec une lui, une trentaine de salariés. Pour mémoire, le grand magasin emploie aujourd’hui 150 personnes. Une décision pourraiot être annoncée dès le 8 avril, date à laquelle se tiendra un nouveau comité central d’entreprise. En cas d’échec des négociations, Lille pourrait donc perdre ses Galeries Lafayette ouvertes en grande pompe en 2007. Au cours de ces sept années, marquées par la crise, la magasin n’est jamais parvenu à faire son trou sur le marché commercial de l’hypercentre lillois, en souffrance.
En novembre dernier, le quotidien la Voix du Nord, relayant une source proche du dossier, parlait d’une « situation financière critique ». Alertée par les syndicats qui craignent une lourde facture sociale, la marie de Lille, dirigée par martine Aubry, assure « tout faire pour que les Galeries Lafayette restent à Lille ». Les services municipaux rappellent notamment que la maire actuelle « a porté la responsabilité de l’arrivée de l’enseigne dans notre ville ».