Le transport est une des filières d’excellence du Nord-Pas de Calais. Malgré un contexte mondial de crise financière, l’industrie ferroviaire se porte bien et constitue un important réservoir d’emplois pour la région.
La 6ème édition du Salon International de l’Industrie Ferroviaire (le SIFER) qui se tenait ces derniers jours à Lille est sur le point de se terminer. Malgré une situation mondiale de crise économique, on peut se féliciter du bon rythme de croissance affiché par le secteur ferroviaire en France : pratiquement 15% de moyenne de progression annuelle depuis 5 ans.
Le Nord-Pas de Calais, dont le transport est l’une des grandes filières d’excellence, est particulièrement concerné par ces bons résultats. Entre le pôle de compétitivité ferroviaire français : iTrans, l’agence ferroviaire européenne (ERA), un centre d’essais ferroviaire (unique en France), Alstom et Bombardier, tous installés dans le valenciennois, le secteur représente environ 10 000 emplois pour la région.
Les deux grands groupes industriels semblent d’ailleurs en parfaite santé financière. Dans un communiqué du début du mois, Alstom a annoncé une progression de 5% de ses commandes et de 11% de son chiffre d’affaire pour la période du 1er avril 2008 au 31 mars 2009. Dans le même temps, le résultat net du groupe s’élevait à 1,1 milliard d’euros, soit une hausse de 30% par rapport à l’exercice précédent. L’annonce, ces dernières semaines, de nouveaux contrats (tramway montpelliérain, chemins de fer luxembourgeois et belges, métro de Singapour et RER parisien) laisse encore envisager de beaux jours pour le secteur et l’activité de la centaine d’entreprises du Nord-Pas de Calais qui fournissent les deux géants.