Longtemps incertaine en raison de la concurrence du site espagnol de Vigo, la fabrication de l’utilitaire léger commandé par le japonais Toyota sera bien assurée pat le site Peugeot de Sevelnord, près de Valenciennes. Le coût de l’investissement s’élève à 750 millions d’euros.
«L’avenir du site est assuré » a affirmé la direction de PSA. Nul doute que les 2 600 employés de l’usine Sevelnord à Hordain (Nord) accueilleront la nouvelle avec soulagement. Car le site nordiste était, après l’annonce de la fermeture d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) le plus menacé par le plan social engagé par PSA au début de l’été.
Meilleure compétivité de Sevelnord
Entre temps, PSA a conclu un accord avec le constructeur nippon Toyota portant sur la livraison annuelle de 10 000 véhicules utilitaires jusqu’en 2020. Mais ce marché, destiné à Sevelnord, restait néanmoins conditionné à la mise en place de mesures garantissant une meilleure compétitivité du site français, en concurrence avec une usine espagnole implantée à Vigo.
Fin juillet, employés et syndicats ont accepté de faire des concessions, notamment salariales, afin d’apporter un maximum de crédit à leur site. Visiblement, leurs efforts ont porté leur fruit. C’est bien Sevelnord qui prendra cette part de marché, vitale alors que la coopération entre PSA et Fiat prendra fin en 2017 à Hordain.
Accord avec Toyota
«Je tiens à remercier les partenaires sociaux de Sevelnord pour la qualité du dialogue établi à un moment crucial pour l’avenir du site » a expliqué Philippe Varin, président du directoire de PSA. Il a également adressé ses remerciements au groupe « Toyota pour sa confiance en notre savoir-faire sur les véhicules utilitaires légers ».
Les négociation entre PSA et les salariés de Sevelnord portaient sur un gel des salaires jusqu’en 2013 et 2014 et l’application de mesures d’assouplissement en matière de mobilité du personnel.